Activités en 2012
Entraînement à Landelies (30/06/2012)
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- Création : 2 juillet 2012
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Pour ne pas changer mes bonnes (ou mauvaises, c'est selon) habitudes, je suis arrivé bien à temps sur les lieux dédiés aux exploits du jour.
Et comme j’avais le temps pour m’y rendre, j’en ai profité pour découvrir, à pieds, les berges de la Sambre entre Marchienne-au-Pont et Landelies. Ce fut pour moi une découverte et je vous invite à partager en images cette petite heure loin des bruits de la civilisation.
Nous avions rendez-vous à 10h00, j’y étais à 9h15, ce qui m’a laissé tout loisir de lier connaissance avec quelques Sus-Pendus dont, à part Boulon et Jupiler, je n’ai pas retenu les noms et de déguster un café plutôt serré.
Vers 10h00 sont arrivés Daniel, Laurent et Pascale qui semblaient se remettre avec peine du souper-club.
Une fois tout ce petit monde équipé, Laurent est allé jouer comme un grand sur le parcours tandis que votre serviteur suivait les cours de Daniel d’abord, de Pascale ensuite.
Après un petit rappel théorique, me voilà lancé dans une suite de montées et descentes sur corde, histoire de (commencer à) maîtriser Croll, longes, poignée, pédale et descendeur. Histoire surtout de ne pas les emmêler.
Si ce n’était pas ma première expérience du descendeur et du fractionnement (prof Daniel a entamé ses cours lors du week-end à Villers-le-Gambon), je fus bien servi ce coup-ci puisque j’ai dû (et su !) enchaîner les manœuvres. Daniel a en profité pour ajuster pour la troisième fois longes et pédale (allez savoir pourquoi : elles n’ont pourtant pas été lavées avec Dash).
Après cette première leçon avec Daniel, Pascale a pris la suite pour un premier mini-parcours : montée sur une corde, passage d’une main-courante et descente sur une autre corde qui, pour pimenter l’exercice, n’était pas à l’aplomb du fractionnement m’obligeant à une petite gymnastique supplémentaire.
Petite pause ensuite pour Pascale et moi-même qui nous permit d’aller suivre les évolutions de Daniel sur son parapluie, de Laurent quelque part sur le circuit (heureusement reconnaissable à son sac de ceinture), de Michel et de Louis (arrivés entretemps). Les quatre mousquetaires se sont rejoints au sommet du rappel guidé sur corde et nous ont rejoints pour la pause casse-croûte. Comme un grand enfant, Laurent a profité du temps libre pour tester la Spéléobox.
Arrivée d’Agnès, mon épouse, et de Christiane, une amie naturaliste qui ont trouvé plus facilement le parcours spéléo que la distillerie de Biercée et l’Abbaye d’Aulne, comme quoi notre « confrérie » est quand même mieux organisée ! Elles viennent s’enquérir de mes exploits et quand je leur fait part de mon envie de terminer par le rappel guidé sur câble, elles décident de rester et d’immortaliser la performance.
Nous voilà donc, Daniel et moi repartis vers le rocher d’initiation. Au vu du monde qui l’occupe et du fait que la seule voie semblant conduire au départ du rappel se termine par une via ferrata, nous partons par le chemin dans les bois tandis que Laurent, Louis et Michel décident de nous rejoindre par le rocher.
Le départ du rappel fut précédé de imbroglio qu’il m’est difficile de relater par écrit, mais où il fut question (dans le désordre) de savoir qui descendrait sur une poulie remontée à tort, d’échange de matériel, de savoir si tel ou tel matériel convenait pour le câble (A RETENIR : DANS LE DOUTE ABSTENEZ-VOUS, C’EST VOTRE PRESIDENT QUI VOUS LE CONSEILLE !) et qui se résuma à : malgré l’absence de quelqu’un pour l’assurer du bas, Henri partira en premier et descendra la poulie, le reste de l’équipe veillera à ce que la corde ne s’emmêle pas pendant la descente d’Henri, Daniel descendra sur la poulie d’Henri décrétée « bonne pour le câble » (merci les gars, on s’en souviendra !)
Si ma descente se déroula sans heurts et sous les regards admiratifs d’Agnès (ben oui, il en faut quand même une qui m’admire !), on ne peut pas dire qu’il en fut de même pour Daniel quand ce fut son tour de descendre. Si son départ fit des étincelles (au sens premier du terme), il se trouva bloqué à mi-parcours. Ce qui nécessita le renvoi d’une poulie en secours et beaucoup de sang-froid de la part de notre président, pas très à l’aise dans une position aussi inconfortable. Et dire que j’aurais dû descendre sur cette poulie, mais mieux vaut ne pas trop y penser.
Lorsque tout le monde se trouva réuni sain et sauf au bas du rappel, il se dirigea vers la buvette et c’est là qu’après que tous furent désaltérés, je quittai le groupe avec quelque regret, encore grisé de m’être surpassé (je ne pensais pas avoir le cran d’effectuer le rappel guidé), mais surtout de plus en plus décidé à faire partie des prochaines sorties en grotte et en carrière !